Depuis le début de la crise de la Covid-19 la course au vaccin miracle a été lancée. De ce fait, le vaccin mis au point par Pfizer-BioNtech prénommé « Comirnaty », aussi connu sous le nom de « BNT162b2 », est le plus administré en Europe depuis son autorisation de mise sur le marché le 21 décembre 2020. De plus, il est le premier vaccin commercialisé en France ce qui a engendré un début de vaccination de la population française le 27 décembre 2020.
Cependant, il est pertinent de se demander d’où provient ce fameux vaccin et que contient-il ?
Premièrement, il est produit et fabriqué en Belgique et aux États-Unis sur les sites de Pfizer mais aussi en Allemagne par BioNTech. La France aidera également à sa fabrication au sein de l’usine Delpharm à partir de ce mois-ci.
Aussi, pour parler plus techniquement, ledit vaccin est fourni dans un flacon contenant 5 doses qui doivent êtres dilués avant utilisation. Parmi sa liste d’excipients Comirnaty contient du cholestérol, chlorure de potassium et de sodium ou encore du phosphate.
En l’occurrence, à contrario de la plupart des vaccins contre tout type de maladies celui-ci ne possède pas le virus.
Toutefois, en quoi Comirnaty se démarque-t-il des autres vaccins commercialisés sur le marché européen ?
En effet, Comirnaty n’est pas le seul vaccin administrable, il doit composer avec les vaccins Moderna et Astrazeneca, nouvellement renommé « Vaxzevria ». Néanmoins, il existe plusieurs divergences d’efficacités, de modes de conservation, de compositions ou encore de protocoles d’injections entre ces trois vaccins.
Assurément, le vaccin instauré par le laboratoire Moderna est le plus concentré. Celui-ci se compose de 100 microgrammes d’ARN messagers, molécules très fragiles chargées de transmettre l’information au génome, contre 30 pour Pfizer. Ensuite, l’intervalle entre les deux injections est divergeant avec 21 jours pour Pfizer-BioNTech contre 28 jours pour Moderna et Vaxzevria. Concernant la performance de ces vaccins, celui de Pfizer serait le plus performant afin une efficacité de 95% contre 94,1% pour Moderna et 70,4% pour Vaxzevria.
Pourtant, comme tout vaccin, celui-ci possède ses propres limites et quoi de mieux comme première limite que des effets indésirables ?
Les principaux effets notoires peuvent s’apparenter à une grippe. Ils peuvent se définir comme des maux de têtes, douleurs musculaires et articulaires, fatigue ainsi que frissons et fièvre. Cependant, il est pertinent de retenir qu’il peut y avoir des effets bien plus grave comme des sensations de malaises, insomnies, douleurs dans les différents membres, paralysie ou même des démangeaisons sur la partie piquée. Après une étude, sur 10 963 personnes étant victimes d’effets indésirables il y a eu 2,8% de décès, 4,6% d’hospitalisations, 77,6% d’effets non graves pour 22,4% d’effets graves.
Ensuite, l’une des contrainte majeure de Comirnaty est sa conservation. En effet, celui-ci doit être maintenu à une température oscillante entre -60 et -80 degrés ce qui oblige les pays voulant l’utiliser à mettre en place tout une logistique autour de sa conservation. Pour pallier ce problème, ses fabricants ont mis en place un contenant thermique qui, en plus d’assurer la sécurité du vaccin pendant le processus de transport et de stockage, permet de garder le vaccin à température pour une durée de 10 jours s’il n’est pas ouvert.
Néanmoins, comme chaque vaccin, il est possible que le vaccin ne fasse pas effet sur certaines personnes.
Comirnaty n’est alors pas le vaccin infaillible comme certains aimeraient le croire mais peut-être est-il pour nous l’espoir d’un renouveau futur ?