C’est en 2012 que l’espèce est détectée pour la première fois dans la Ville rose. A la demande d’un particulier, une enquête de terrain devait se faire par un agent dans le quartier des Pradettes. C’est en pleine enquête que la présence du moustique tigre a été détecté. Quelques années plus tard, des pièges ont été déposé un peu partout dans la ville mais c’était trop tard, Toulouse était déjà sous l’emprise du moustique tigre.
Détecté dans plus de 100 communes
Au fil des années, le moustique tigre a étendu son territoire au point d’être présent dans plus de 180 communes. Il poursuit sa progression depuis sa prise d’otage en Haute-Garonne depuis maintenant 9 ans. De ce fait, la population est exposée à des maladies que peuvent procurer cette espèce. Selon un ingénieur sanitaire, Jean Sébastien Dehecq, » 89 % de la population haut-garonnaise est ainsi directement exposée ».
Un moustique à l’origine de maladies
Si chaque année les autorités prêtent énormément d’attention à cette espèce, ce n’est pas pour rien. Le moustique tigre est en mesure de transmettre des maladies infectieuses comme par exemple le virus de la dengue. En Haute-Garonne, ce n’est pas encore le cas. Autrement dit, le moustique tigre n’est pas porteur de virus à part s’il a piqué une personne atteinte de maladie avant. Dans ce cas, des actions lutte sont mises en place l’ARS dans les endroits qui ont été au préalable fréquentés par le malade. Une société spécialisée s’en charge lorsque c’est nécessaire, Altopictus.