Au début du mois, une étude italienne avait déjà déclaré que les anticorps ne disparaissaient pas avant au moins 8 mois après une infection. Une étude strasbourgeoise est en train d’être réalisé et les premiers retours ont pu être faits ce jeudi 20 mai.
En quoi consiste l’étude ?
Pendant plus d’un an, 1 309 patients ont été suivi dont 393 avaient déjà été malade du coronavirus. Un communiqué du CHU de Strasbourg a déclaré que 97% des personnes ayant déjà contracté le virus avait encore leurs anticorps anti-S plus d’un an après leur infection.
L’étude se poursuit encore pour savoir si l’immunité ne dure pas encore plus longtemps et parce que tous les variants n’ont pas été observés. La docteure et professeure Samira Fafi-Kremer souligne qu’ils prévoient de « prolonger l’étude pour continuer le suivi à 18 mois et 24 mois pour mieux évaluer la dynamique des anticorps sur le long terme. »
L’efficacité de l’immunité
Les chercheurs ont communiqué que même après 13 mois, la concentration des anticorps dans l’organisme est assez élevé pour neutraliser la forme initiale du virus ainsi que le variant britannique. Cependant, ce n’est pas le cas du variant sud-africain, et nous n’avons pas encore d’information concernant le variant indien.
Les scientifiques ont constaté que le taux d’anticorps baissait plus rapidement chez les hommes que chez les femmes.