Déjà mis en place aux États-Unis et en Italie, c’est maintenant en France, et plus particulièrement dans l’Hérault dans la périphérie de Montpellier, que le premier vaccidrive a fait son entrée.
Cependant, cette campagne de vaccination est encore en phase d’expérimentation, le vaccidrive, situé à Saint-Jean-de-Védas, n’a pour l’instant à sa disposition que 200 doses de vaccin par semaine. Lamine Gharbi, président de la fédération de l’Hospitalisation privée et du groupe Cap Santé, espère atteindre les 100 doses par jour.
Ainsi, le principe reste le même : il faut s’inscrire, remplir un questionnaire médical puis la vaccination est pratiqué par un médecin ou un infirmier. La seule différence est que le patient reste dans sa voiture tout le long du processus.
De ce fait, comme dans les vaccinodromes et les centres conventionnels, seules les personnes éligibles actuellement peuvent se rendre dans un vaccidrive. Depuis lundi, cela concerne désormais toutes les personnes de plus de 55 ans. Ils pourront se faire vacciner avec le vaccin Johnson & Johnson ou AstraZeneca.
Alors que la France est frappée par la troisième vague, se rapprochant ainsi des 100 000 décès liés à la Covid-19, on peut se demander si les nouveaux dispositifs de vaccination pourraient ralentir la propagation du virus.