Haïti : Assassinat de Jovenel Moïse, coup dur pour le pays le plus pauvre des Amériques

Le président haïtien Jovenel Moise s’est fait assassiné ce mercredi, un drame qui a secoué tout le pays.

Que s’est-il passé ?

Ce mercredi 7 juillet, le président haïtien Jovenel Moïse est assassiné, plongeant le pays dans une crise sans précédent. Un commando armé s’est rendu à la résidence du président se faisant passer pour l’agence américaine anti-drogue (la DEA). Une attaque orchestrée par des professionnels selon l’ambassadeur haïtien aux États-Unis, Bocchit Edmond. Ils seraient 28 assaillants dont 26 colombiens et 2 américains selon le chef de la police haïtienne Léon Charles.

Le commando armé aurait également tiré sur la femme du président, gravement blessée, elle a due être transferée dans un hopital à Miami pour recevoir les soins nécessaires.

Qui sont les suspects ?

Aujourd’hui, la traque des assassins du président haïtien se poursuit, 15 auraient été arrêtés, 3 tués, et 8 toujours en fuite. La peuple haïtien a rapidement exprimé son choc et son mécontentement face à la nouvelle, et une foule se serait réunie autour du commissariat où sont détenus les assaillants à Petionville. La foule demande à ce que les suspects soient “brûlés” tandis que le chef de la police a appelé la population à ne pas s’inquiéter car les suspects seront jugés rapidement pour leur crime.

L’état actuel du pays

 Le pays, déjà fortement fragilisé, se retrouve aujourd’hui dans le flou face à son avenir politique. En effet, le président aurait nommé lundi dernier Ariel Henry en tant que premier ministre. Finalement, ce sera le premier ministre par intérim, Claude Joseph, qui endossera le rôle tant qu’Ariel Henry n’aura pas prêté serment. En attendant, le pays est gouverné par deux hommes, jusqu’aux prochaines élections démocratiques qui auront lieu le 26 septembre prochain.

(Wakil Kohsar / AFP)

Afghanistan : les Etats-Unis décollent, Kaboul et l’Afghanistan plongent

Le 14 avril dernier, Joe Biden affirmait, la mise en action du projet Doha, selon lequel plus aucun soldat américain ne serait en Afghanistan à la date symbolique du 11 septembre. Selon Etats-Unis, ils ont rempli leur mission qui était d’assassiner Oussama Ben Laden, commanditaire des attentats de 2001. Le retrait des troupes n’était pas sans compter la menace d’une résurgence des talibans dans le pays. Maintenant que le gendarme américain s’est retiré, la situation préoccupe la communauté internationale et la prise de Kaboul est alarmante.

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