Pour palier au problème des excès de vitesse, huit régions de France vont expérimenter ce que l’on appelle des voitures-radar. 223 voitures de ce type vont être déployées et données à des entreprises privées afin de soulager les forces de police. Le radar de ces voitures fonctionne grâce à un flash infra-rouge non-visible.
Comment fonctionne ce dispositif ?
Des berlines banalisées seront équipées de caméras infra-rouges placées sur les plages avant et arrière des voitures. Ces caméras ont la capacité de détecter le moindre excès de vitesse tout en flashant le véhicule de manière non-visible par le conducteur.
C’est la Sécurité Routière qui confie ces 223 voitures-radar à des entreprises privées. Au départ, les voitures étaient prévues par un Comité interministériel de la sécurité routière en 2015. Les premières expérimentations ont eu lieu dans l’Eure en 2018. C’est en ce début janvier 2021, que 83 véhicules banalisés ont été répandus dans la région normande, bretonne, du Pays-de-la-Loire et du Centre-Val de Loire. Depuis peu, c’est au tour de la région Grand-Est, Haut-de-France, Bourgogne-Franche-Comté et Nouvelle-Aquitaine de tester ce système.
Pourquoi des entreprises privées ?
Le but d’engager des entreprises privées pour effectuer cette tâche est principalement pour libérer du temps aux forces de l’ordre. Ce dispositif permet également de faire respecter les limitations de vitesse aux automobilistes qui, désormais devront craindre de se faire flasher à tout moment sans être prévenus préalablement.