L’écriture inclusive : quésaco ?
L’écriture inclusive vise à employer la forme masculine et féminine simultanément lorsque le mot est employé au masculin dans un sens générique. Pour ce faire, le point médian est utilisé pour faire une séparation entre les différents accords. À titre exemple, le mot « étudiants » deviendrait « étudiant·e·s » en écriture inclusive.
Les arguments de Blanquer
Dès 2017, Jean-Michel Blanquer avait exprimé sa réticence vis-à-vis de cette écriture. Dans la circulaire, il annonce l’interdiction de ladite écriture : « Il convient de proscrire le recours à l’écriture dite inclusive. Cette écriture, qui se traduit par la fragmentation des mots et des accords, constitue un obstacle à la lecture et à la compréhension de l’écrit ».
Dans le texte, le ministre de l’Éducation nationale expose plusieurs arguments :
- « L’impossibilité de transcrire à l’oral les textes recourant à ce type de graphie gêne la lecture à voix haute comme la prononciation, et par conséquent les apprentissages. »
- « Enfin, contrairement à ce que pourrait suggérer l’adjectif « inclusive », une telle écriture constitue un obstacle pour l’accès à la langue d’enfants confrontés à certains handicaps ou troubles des apprentissages. »
En faveur de la féminisation des métiers et des fonctions
Contre l’écriture inclusive, mais pour la féminisation des mots. Le ministère préconise tout de même la féminisation des termes. « Le choix des exemples ou des énoncés doit respecter l’égalité entre les filles et les garçons, tant par la féminisation des termes que par la lutte contre les représentations stéréotypées ». Ainsi, l’apparition des versions féminines comme cheffe, autrice (ou auteure), écrivaine, pompière, devrait faire son entrée.