Que savons-nous de cette découverte ?
La jeune femme n’avait plus donné signe de vie depuis le 25 janvier dernier. Celle-ci a été retrouvée morte le 7 avril sous une dalle de béton à son propre domicile dans l’Hérault. Son compagnon, quant à lui, n’avait signalé sa disparition que trois semaines plus tard soit le 23 février. Celui-ci à d’ailleurs été mis en examen et écroué pour meurtre sur conjoint. Nous ne savons pas encore qu’elles sont les causes du décès car aucune lésion visible ne l’explique.
Le frère de la victime, Jérémy, a appris la mort de sa sœur lors d’un appelle de la commandante. En effet, le tatouage présent sur le cou de la victime permettait distinctement de l’identifier comme étant Aurélie Vaquier.
Le suspect numéro un : son compagnon
Le suspect numéro est son compagnon, Samire L. âgé de 39 ans et père de deux enfants en cours de divorce. Ledit suspect clame son innocence lors des gardes à vues, pour lui sa compagne a été tué par une autre personne. Celui-ci avait, lors du signalement de sa disparition, précisé qu’elle avait quitté le domicile conjugal avec seulement son téléphone portable ainsi que des vêtements afin de se retirer « pour écrire un livre ». Il est primordial de préciser qu’il n’avait prévenu la gendarmerie que sous la pression du frère de la victime et ne participait que sommairement aux recherches.
Venu pour un emploi saisonnier à l’été 2020, Samire louait une chambre dans l’appartement d’Aurélie. En effet, la jeune femme la sous-louait afin d’arrondir ses fins de mois. Rapidement, le courant est passé entre les deux protagonistes débouchant sur une relation amoureuse.
Pourtant, malgré ce début de relation idyllique, un projet qu’ils avaient en commun était fréquemment source de tensions. Visiblement, les travaux visant à ouvrir une boutique de cosmétique bio et un restaurant végan, étaient sources de tensions entre eux. De plus, deux mois après son emménagement, Aurélie semblait douter de sa relation, envoyant un message à son amie : « Je regarde si je peux me reposer quelques jours chez un pote à la campagne. J’ai besoin de souffler, de lire, d’écrire, avec l’envie de tout abandonner. Trop de travaux et de bordel pour moi, je te tiens au jus ». Ce besoin ne semblait pas être bien vu par son compagnon.
Les proches de la victime sont alors toujours en attente de réponses notamment de la part du principal suspect.