Restaurant clandestin ou simple club ?
Soupçonné d’avoir organisé des dîners clandestins, le cuisinier Christophe Leroy dément ces accusations en parlant d’un « club privé », qui ne serait donc juridiquement pas considéré comme un restaurant.
Ce « club » aurait été fondé il y a 18 mois, soit avant la naissance du virus et avant que les restrictions sanitaires soient en vigueur.
Selon le cuisinier, il s’agit d’un espace de co-working, avec Internet à disposition où l’on peut donc travailler. Il explique que « comme mon métier c’est l’art de vivre, la gourmandise, c’est normal que je leur serve quelques plats et quelques mets. » L’entrée est fixée à un prix de 130€ minimum et on peut retrouver des menus jusqu’à 1 400€.
Qui participe à ce « club » ?
Recevant matin, midi et soir, Christophe Leroy assure ne jamais avoir « eu plus de 6 personnes autour d’une table » sur la « vingtaine d’évènements ». Il dit connaître personnellement toutes les personnes qui viennent car elles font parties du club, et affirme ne jamais avoir accueilli des membres du gouvernement, mais plutôt des chefs d’entreprise, des artistes et des personnalités médiatiques. Il ne veut cependant donner aucun nom.
Le dîner au Palais Vivienne
Organisé de concert avec Pierre-Jean Chalençon, le cuisinier reconnaît son erreur. Il a dit avoir hésité à annuler cet évènement. Le chef considère « qu’il n’y a rien de grave » car il n’a « volé et tué personne ».
Il termine par dire qu’il continuera à organiser des dîners chez lui car il a, selon lui, respecté la loi.