Comment s’est déroulée cette attaque ?
Cette attaque ayant eu lieu en ce mardi c’est également reproduit dans la nuit de mardi à mercredi. Ladite attaque dont ces plateformes ont été victime est une attaque par déni de service (DDOS) soit une saturation des serveurs d’un site internet ou d’une plateforme en procédant à un grand nombre de connexions simultanément dans le but d’épuiser le système. Cette typologie d’attaque ne nécessite pas des ressources financières trop importantes soit quelques centaines d’euros. Assurément, il existe des outils présents sur Internet afin de créer ces attaques de façon très simple. Il suffit d’indiquer l’URL (Uniform Resource Locator) du site visé, la durée et l’intensité de l’attaque et cela s’achète par paquet de seconde. Les motivations peuvent être diverses telles que faire diversion, motif crapuleux ou bien idéologique.
Qui serait l’auteur de cette attaque ?
Même si l’idée qu’une puissance étrangère soit à l’origine de cette attaque à effleuré l’esprit des experts cela paraît démesuré. De ce fait, selon Gérôme Billois, expert en sécurité informatique, si l’attaque a été orchestrée depuis des serveurs hébergés à l’étranger il est fort possible que cela soit l’œuvre d’individus localisés en France. Visiblement, cette attaque pourrait être l’œuvre d’élèves ne souhaitant pas effectuer ces cours à domicile ou bien d’une personne qui a profité de l’occasion afin de réaliser un coup d’éclat remettant en cause la récente décision du gouvernement. Cependant, dans la soirée de mardi, un internaute a avancé sur le réseau social « Twitter » être lui-même l’auteur de la cyberattaque mais le tweet a été supprimé depuis.
Un problème récurrent ?
Selon l’expert en cybersécurité Baptiste Robert, même si l’état n’a eu que trois jours afin de remettre en place ces plateformes, celles-ci n’étaient pas au point pour accueillir autant d’élèves au même moment. De plus, le même problème c’était déjà posé lors du premier confinement, l’État n’aurait pas alors apprit de ses erreurs. De surcroît, l’expert ajoute que l’État devrait plus investir dans ces plateformes plutôt que d’investir des millions d’euros dans l’application « StopCovid ». En effet, il avance le fait que des pandémies le pays en connaitra d’autres et qu’il s’agirait alors d’un investissement pour l’avenir.
Assurément, le ou les auteurs de cette cyberattaque encourent jusqu’à 7 ans de prison ainsi que 300 000 euros d’amende.