Selon une étude parue dans le magazine « The Lancet Psychiatry », les personnes ayant contractées la Covid-19 ont un risque plus élevé de développer des troubles psychologiques ou bien neurologiques. Ce ne serait pas moins d’un tiers des personnes qui serait concerné.
Quels troubles neurologiques et psychologiques ?
L’anxiété et les troubles de l’humeur sont les plus fréquents, qui représentent respectivement 17% et 14% des diagnostics.
Même si les risques d’hémorragies cérébrales, d’AVC et de démence sont plus faibles, ils font quand même parti des constats de l’étude et sont à prendre en compte, puisqu’ils correspondent tout de même à un total de 3,4%.
Mais alors quelles sont les personnes concernées par ces troubles ?
Selon The Lancet Psychiatry, les patients gravement malades et ceux qui ont été hospitalisés sont les plus touchés par ces troubles. Ceux qui ont été hospitalisés ont un taux plus élevé pour certains troubles : 7% ont fait un AVC contre 1,3% des non-hospitalisés, 2,7% ont eu une hémorragie cérébrale contre 0,3% ou encore 2% ont développé une démence contre 0,4%. Cumulé, 46% des patients qui ont été en réanimation ont eu un ou plusieurs trouble(s).
Les troubles dus aux maladies
En comparant la Covid-19 avec d’autres maladies, les chercheurs en ont conclu que le risque de diagnostics neurologiques ou psychiatriques était supérieur de 44% entre que le coronavirus et la grippe, et de 16% pour les infections des voies respiratoires.
Le docteur Jonathan Rogers (Université de Londres) informe que « les troubles identifiés dans cette étude ont tendance à être chroniques ou récurrents », signifiant donc que l’impact de la pandémie pourrait durer encore plusieurs années. Ce virus pourrait-il alors engendrer de nouveaux troubles plus inquiétants ?
