La différence de ce nouveau vaccin
Ce vaccin est à ARN messager, le développement de ce fonctionnement ARNm se fait depuis plus de 20 ans dans le laboratoire CureVac allemand et en est même la spécialité. Cette méthode est donc testée depuis de nombreuses années mais son utilisation dans un vaccin est une première. En effet, les vaccins les plus répandus, Pfizer et Moderna n’utilisent pas d’ARNm.
Le vaccin allemand fonctionnera de la manière suivante : le principe est de copier en partie l’ADN du virus, cela découlera sur la formation d’une protéine permettant au virus d’entrer dans l’organisme mais de manière inactive. L’organisme se défendra donc à l’aide de ses anticorps pour apprendre à lutter contre le coronavirus. Le vaccin permet donc qu’en cas d’attaque réelle du virus, le corps sache déjà se défendre. Le vaccin est en quelque sorte une simulation du virus sans virus actif.
Comme les autres vaccins, celui de CureVac est administré en deux doses avec 28 jours d’intervalles entre chaque dose. Le vaccin peut être conservé 3 mois à 5°C et 24h sous une température ambiante.
Une efficacité assurée ?
Les essais cliniques en sont à leur troisième phase, le laboratoire n’a donc pour le moment communiqué aucune information sur le taux d’efficacité du vaccin. Néanmoins, selon le gérant du laboratoire, les premiers essais de novembre sont très encourageants pour la suite. Le laboratoire a prévu de tester le vaccin sur 30 000 volontaires avant fin 2020. La question que l’on se pose à l’heure actuelle est son efficacité sur les nouveaux variants. C’est le 5 février dernier que le laboratoire a déclaré avoir passer un accord avec le gouvernement britannique pour développer un vaccin efficace contre tous types de variants. Le but de ce vaccin est de s’adapter le plus rapidement possible à tous les variants.