Elle s’est tout d’abord fait connaitre en tant que journaliste star de la chaine TF1, grâce à l’émission 7 à 7. Anne Sinclair a cependant défrayé la chronique ces dernières années à cause des agissements de son mari, Dominique Strauss-Kahn. La journaliste s’exprime enfin pour la première fois dans un entretient hebdomadaire Elle. En 2011 son mari est accusé d’agression sexuelle sur une employée du Sofitel à New York. Il est alors contraint de quitter sa place au FMI en tant que directeur général. Anne Sinclair va tout d’abord soutenir son époux. Cependant ils se sépareront 1 an plus tard.
Une soumission et une confiance aveugle
Tout d’abord elle précise qu’elle était sous l’emprise de son mari. « Cela tient peut-être à lui, mais peut-être aussi à moi, j’ai reproduit le schéma de dépendance qui me liait à ma mère. (…) J’étais avec lui dans la hantise du désaccord et la crainte de lui déplaire. Alors, était-ce de l‘emprise, je ne sais pas, mais en tous les cas, de la soumission et de l’acceptation. »
Selon Anne Sinclair il y a deux choses importantes à retenir. En premier lieu, elle n’avait aucune envie d’aller à L’Elysée car la vie publique ne l’intéressait pas. Il en était de même pour DSK. Ensuite dans un second temps elle clame n’être absolument pas au courant des agissements de son mari. « J’étais dans le déni parce que j’étais dans la confiance. Il avait un pouvoir de persuasion très fort ; quand j’avais des soupçons, il les démontait et j’avais envie de le croire. »
Dominique Strauss Kahn était promit à une belle carrière politique. Il a cependant connu par la suite un nouveau revers. Il s’agit d’un autre scandale sexuel, l’affaire du Carlton qui entrainera alors réellement sa chute.
Une reconstruction heureuse
Anne Sinclair c’est reconstruite en reprenant sa vie professionnelle. Elle qui s’était promit de ne jamais écrire de mémoire publiera son ouvrage Passé composé qui paraitra le 2 juin 2021. Elle est à présent sereine, partageant sa vie avec ses enfants et petits enfants ainsi que son nouveau compagnon l’historien, Pierre Nora.